Le «Voyage dans le Gers» de Rémi Nelson Borel

Normand tombé amoureux de la Gascogne, Rémi-Nelson Borel entame en Armagnac le tournage d’une série de documentaires dont l’objectif est de valoriser le territoire gersois. Le réalisateur cherche des partenaires pour l’aider dans son projet.

Avec sa caméra, il veut nous offrir «un voyage immersif et sensoriel au cœur des territoires du Gers». Natif de Normandie, Rémi-Nelson Borel s’est installé depuis 4 ans dans le Gers. Et il ne le regrette pas du tout. «L’accueil y est très différent par rapport aux Hautes-Alpes où je résidais avant de m’installer à Saint-Puy», reconnaît le producteur et réalisateur. «Homme d’images à la base», Rémi-Nelson Borel a effectué une brève carrière dans le journalisme avant de revenir à ses premières amours : la réalisation de documentaires et de films de commande. Dans «Rosans, miel amer», il s’intéressait à l’accueil des Harkis dans un village alpin. L’an dernier, la communauté de communes de la Ténarèze l’a sollicité pour un film consacré aux écoliers. Rémi Nelson a créé sa propre structure de production : «La Forge aux utopies». Depuis le début de l’année, il exerce son métier au sein de la coopérative d’activité et d’emploi (CAE) Kanopé. Son nouveau projet est ambitieux : sortir une collection de 6 documentaires sur le Gers. Des films de 65 à 70 minutes qui dessineraient «un portrait sensible et coloré du département». Le premier objectif du réalisateur : «Valoriser les territoires. J’emploie le mot au pluriel parce que le Gers, loin des a priori de ceux qui ne le connaissent que du bout des yeux, est pluriel. Et c’est pour rendre compte de cette diversité que je vais m’attacher à réaliser six films ancrés dans leur espace géographique. J’ai repris le découpage du comité départemental de tourisme : l’Armagnac, la Lomagne, le Pays d’Auch, le Val d’Adour, l’Arrats et Savès et l’Astarac». Depuis quelques semaines, Rémi-Nelson Borel a posé sa caméra en Armagnac. «Ce premier film : «Escale en Armagnac», sera une forme de pilote. J’ai prévu 21 jours de tournage avant d’attaquer la post-production à l’automne. La sortie est prévue début décembre. Ces documentaires sont amenés à être diffusés dans les salles de cinéma du Gers car c’est d’abord aux Gersois que je veux les montrer.» Avant le jugement du public, le réalisateur doit franchir une étape décisive : le financement. «Un documentaire, c’est un budget de 45 000 à 50 000 euros. Je recherche des partenaires. A l’automne, je vais lancer une campagne de financement participatif. Ceux qui travailleront sur le projet pourront rentrer en participation», annonce le néo-Gersois.

Souhaitons-lui bon voyage dans ce département qui l’a chaleureusement accueilli.

Les lieux de tournage cet été

Rémi-Nelson Borel a entamé le tournage d’«Escale en Armagnac» au mois de mai, au Festival de bandas de Condom. Après la Feria de Vic-Fezensac et l’ambiance du circuit de Nogaro lors du GP des camions, il posera sa caméra le 11 juillet, à Estang, pour filmer une course landaise, avant de revenir à Vic, le 23 juillet, pour Tempo Latino. Il a prévu aussi des séquences à Flaran, Séviac, Barbotan, La Romieu, Lupiac et sur le chemin de Saint-Jacques. Ce film devrait sortir le 9 décembre dans les salles de cinéma du Gers et en édition DVD. Une bande-annonce sera mise en ligne à l’automne sur internet et projetée lors des avant-séances de Ciné 32. Si ce projet vous intéresse, contactez Rémi-Nelson Borel au

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06 15 32 94 01 ; Mail : remi@laforgeauxutopies.com ; Site : www.laforgeauxutopies.com

Des films de 65 à 70 minutes pour dessiner un portrait sensible et coloré du Gers.

Pierre-Jean Pyrda

Article complet paru dans La Dépêche le 08/07/2015

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